Mon bison, de Gaya Wisniewski, primé en Belgique !

1 octobre 2019

Ce 1er octobre, Gaya Wisniewski est récompensée par le Prix de la première œuvre de jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour son album Mon bison ! Voici les mots de Michel Defourny au sujet de Gaya.

Elle n’avait que quatre ans lorsque sa maman, la soulevant dans ses bras, lui fit voir celui qui deviendrait son ami pour la vie.Avec son corps trapu, son encolure massive, sonépaisse fourrure, sa longuebarbe, loin d’impressionner la fillette, le bison la fascina. Chaque jourpour le rencontrer, elle retourna au même endroit. Une fois, il lui sembla qu’il lui disait : « Approche ! » C’est ainsi qu’il devint « son bison », après qu’ils se soient apprivoisés et qu’elle lui offrit des petits plats qu’elle avait cuisinésIl y goûtait, par affection probablement, même s’il ne les appréciait guère. Un matin de printemps, répondant à l’appel de la nature, il partit rejoindre les siens, promettant de revenir l’hiver prochain. Ce qu’il fit. Tel est le début de l’histoire racontée par l’héroïne elle-même qui se souvient. Elle nous entraîne au sein d’une grande forêt qui évoque pour moi celle de Bialowieza aux confins de la Pologne et de la Biélorussie. Si,par la suite, le ton de la narration ne change pas, en même temps que l’amitié entre les deux êtres s’épanouit en un véritable amour, le bison s’humanise comme par enchantement. Le voilà assis en train de converser, prêt à boire une tasse de thé (ou de café) face à son amie confortablement installée dans un grand fauteuil ou le voilà étendu,remplissant de sa masse un lit d’alcôve à la couleur bleutée.Dans la neige, blottis l’un contre l’autre, ils n’ont jamais eu froid. Avec le temps, ils sont devenus âgés, se réfugiant dans le passé de leur enfance, évoquant la présence de leur maman qui manque à chacun.Un hiver, lebison n’est pas revenu. Les recherches de sa vieille amie furent vaines. Mais lorsque ses larmes eurent séché, elle l’entendit dans son cœur. Il lui disait : « Je serai dans chaque fleur que tu découvriras au printemps, dans chaque bruit de la forêt, dans la caresse du vent, dans chaque flocon qui tombera… ».

Album émouvant… entre imaginaire et réalité, entre attachement et séparation, entre enfance et grand âgePour rendre palpable la fourrure du bison, pour nous faire pénétrer dans la forêt, pour souligner la proximité de la fillette et de l’animal, Gaya Wisniewskia utilisé le fusain, au noir duquel elle a mêlé quelques touches de blanc. Et de bleu aquarellépour illuminer la page et pour traduirela magie du récit.Les qualités de narratrice et d’illustratrice de Gaya Wisniewski, dont Mon bison est le premier album, sont confirmées dans le second titre qu’elle vient de publier chez le même éditeur. On y retrouve, dans un paysage couvert de neige, Chnourka, une fillette qui vit en solitaire dans une maison au milieu des bois et qui attend la visite de ses amis avec lesquels partager les joies de l’hiver :Tomek, un bison costaud,Mirko un petit chat gourmand, impatient et aventurier, Emile, échassier blanc au long bec, et Zachary terriblement frileux, à l’allure de marmotte.

Mon bison

Rendez-vous à Mouans-Sartoux

1 octobre 2019

Pour la deuxième année, nous serons au salon du livre de Mouans-Sartoux ! Vous pourrez nous retrouver dans l’espace Jeunesse, stand D149, du vendredi 04 au dimanche 06 octobre.

Eliott&Nestor

© Eliott & Nestor, Mélanie Rutten.

La biennale des illustrateurs de Moulins expose Fanette Mellier et Junko Nakamura

25 septembre 2019

Du 26 septembre au 06 octobre, la 5e Biennale des illustrateurs, à Moulins, expose onze illustrateurs, dont Fanette Mellier et Junko Nakamura.

Feuille

Fanette Mellier investira le cours Jean Jaurès, au cœur de la ville, et proposera une création originale autour de la lumière, une exposition à découvrir en déambulant.

 

 

Lune

Le travail de Junko Nakamura sera présenté à la médiathèque de Moulins, mêlant esquisses, illustrations définitives et livres.
« Dans sa mise en scène d’un monde poétique, la nature tient une large place, et invite à l’observation du temps qui passe et aux métamorphoses qu’il engendre. »

Les auteurs de MeMo mis à l’honneur à Villejuif !

18 septembre 2019

Samedi 21 septembre, la ville de Villejuif accueillera la deuxième édition du festival VIF ! Trente-six auteurs, illustrateurs et artistes seront présents, dont Gaya Wisniewki et Julia Woignier.

Mon bison

De 16 à 17h, Gaya Wisniewski animera un atelier d’initiation au fusain, inspiré par son Bison.
Médiathèque de Villejuif, à l’étage.
Sur réservation. 12 places, pour les enfants à partir de 6 ans.

 

LaClef_02

De 16h à 17h30, Julia Woignier jouera avec les possibilités du pop-up et chaque enfant créera son propre animal bondissant ! Médiathèque de Villejuif, au rez-de-chaussée.
Sur réservation. 15 places, pour les enfants à partir de 6 ans.

Plus d’informations auprès de la médiathèque de Villejuif, au 0145592559.

Surf, de Frédéric Boudet, sélectionné pour le prix Vendredi

9 septembre 2019

Le prix Vendredi vient de dévoiler la liste des dix romans en lice pour l’édition 2019, dont Surf, de Frédéric Boudet, fait partie. Résultats le 14 octobre !

« Pour les vacances, Adam rentre à Brest, dans cette ville si particulière qui ne lui a jamais offert qu’un horizon obstrué par l’immensité des grues et de lourdes absences. Adam a grandi avec sa mère. Son père les a quittés une nuit, et n’a jamais donné signe de vie. Adam a vécu avec ce morceau de vie inachevé, inexpliqué. Mais il a aujourd’hui en mains une lettre de la femme de son père, envoyée d’Arizona, qui lui annonce sa mort quelques mois plus tôt. Le pli contient des lettres que son père lui avait écrites, les seules qu’il n’a jamais eu le coeur de détruire. Autour d’Adam gravitent des personnages indispensables à sa quête de réponse: son ami Nathan (caché derrière le prénom de Jack), incandescent, insaisissable, désespérément juste, sorte de miroir des bouleversements de l’adolescent; Aeka, passionnée autant qu’allumée; et Katel, qui est pour Adam à la fois le mystère, la découverte, la rencontre dévorante. Ce récit puissant dresse un rapport au temps magistral, construit comme un roulis fait de multiples moments passés qui renvoient au présent dans lequel Adam prend en main ce que la vie lui donne. Une histoire en mouvements qui emprunte au surf cette danse des vagues et une attirance mystérieuse pour l’immensité, l’inconnu, la déferlante qui emporte tout et sur laquelle la vie nous apprend à glisser. » Librairie La Carline, Forcalquier.

Surf

Créé en 2017, le prix Vendredi récompense un roman de littérature adolescente, de création francophone. Pour cette troisième édition, 56 titres ont été proposés au jury, composé de Michel Abescat (Télérama), Raphaële Botte (Mon Quotidien ; Lire), Philippe-Jean Catinchi (Le Monde), Françoise Dargent (Le Figaro), Marie Desplechin (auteure), Sophie Van der Linden (auteure et critique littéraire) et Nathalie Riché (critique littéraire, Allonz’enfants). L’an passé, Milly Vodović, de Nastasia Rugani, également paru dans la collection Grande Polynie, dirigée par Chloé Mary, avait été distingué par une mention.

 

Surf
Frédéric Boudet
illustration de couverture de Brecht Evens.
Grande polynie.
Collection dirigée par Chloé Mary.
ean 9782352894216. 16 €
Impression en quadrichromie.
224 pages. 15 x 21 cm
.
Août 2019.