La course

Le jouet préféré de l’héroïne c’est Totor, un cheval en peluche. Le jour où son grand père réalise son rêve et l’emmène voir de vrais chevaux au champ de courses, la petite fille est toute heureuse. Mais très vite, elle découvre qu’ici personne ne caresse les chevaux. Ils sont avant tout une affaire d’argent. Ils ont le poil brillant, pourtant l’un à l’air bizarre, l’autre tremble tandis qu’un dernier rue sans cesse. Alors quand son grand-père lui demande lequel court le plus vite c’est sans hésitation que la petite fille désigne le numéro 9, qui ressemble à Totor. Mais qu’a t-il parié  ? Impossible de le comprendre une fois la course lancée car la foule crie à tue-tête. Quel monde étrange que celui des adultes ! Les illustrations d’une grande force, mêlant gouache et crayon, accompagnent cette réflexion sur la place de l’Homme vis-à-vis de l’animal quand seul compte l’appât du gain.

traduction de Kza Han

À l’occasion des 20 ans de MeMo, Jiwone Lee partage son regard sur La Course.

Cho Eun Young
Kza Han

ean 9782352890874. 19 €

Impression en quadrichromie.  

52 pages. 20 x 28,5 cm.

Mai 2010.
Des mêmes auteurs