La fin d’année approche, et avec elle, les vacances d’hiver, synonymes cette année de lecture bien au chaud. Cinq livres pour s’évader depuis son canapé !
Un voyage au dessus, dans et au dessus encore de la Terre, d’Hubert Poirot-Bourdain, ponctué par des grands arbres et quelques étoiles.
Une échappée nocturne de Mélanie Rutten, rejoint par un bébé mousse et un lapin musicien…
L’hiver new-yorkais de Gaya Wisniewski, ses rues bondées et la calme de Central Park, en compagnie d’un grand ours.
Une parenthèse sur une île échevelée, de Jeanne Macaigne, avec une famille de coiffeurs un peu magique.
Un voyage dans le temps et l’espace, de Jean-Luc Courcoult, à bord d’un éléphant extraordinaire, à la recherche d’une petite géante !
Cette année, le jury du FILAF (Festival International du Livre d’Art et du Film) a choisi d’attribuer deux prix à la monographie consacrée à Nathalie Parain : le Prix du meilleur livre jeunesse et le Prix spécial du jury ! Un grand merci au jury pour ces deux distinctions, qui récompensent le travail de Michèle Cochet, Michel Defourny et Claude-Anne Parmegiani. Au fil des années, ils ont fait (re)découvrir le travail de cette artiste d’origine russe, dont les livres ont marqué l’histoire de l’édition et l’illustration jeunesse française.
Cet hiver, Émilie Vast et Gaya Wisniewski publieront chacune un nouvel album, avec un point commun : leur personnage principal est un ursidé !
Il n’en fallait pas plus pour replonger dans notre fonds et vous présenter des spécimens variés, de Simone Ohl à Junko Nakamura. Dans les livres de MeMo, on croise beaucoup d’animaux à fourrure. Les chats figurent en bonne place, mais les ours ne sont pas en reste. Farceurs, curieux tendres ou encore grognons, tous remplissent les pages et invitent à l’aventure, petite ou grande. Un personnage intemporel de l’univers de l’enfant.
Trois ours curieux de Margaret Wise Brown et Garth Williams
Un ours tendre et matinal de Junko Nakamura
Une ourse passeuse de livres d’Anne Crausaz
Deux petits ours intrépides d’Ylla
Deux ours sociables et têtus de Zbynek Cernik et Alzbeta Skalova
Un ourson circassien d’Elisabeth Ivanovsky
Deux ours aux caractères complémentaires d’Émile Cucherousset et Clémence Paldacci
Une ourse danseuse de Mélanie Rutten
Trois ours bien connus de Sara Cone Bryant et Simone Ohl
Un ourson inquiet mais volontaire de Claire Garralon
À l’occasion de la parution de L’oiseau bleu,
rendez-vous le vendredi 16 octobre, à partir de 18h,
à la librairie candide, place georges brugmann.
Un oiseau bleu, un drôle de chat, de l’eau, de la peinture et des textures, c’est un petit morceau de l’univers d’Isaure Fouquet ! Illustratrice, plasticienne ou encore directrice artistique, Isaure a plusieurs cordes à son arc. Dans sa pratique personnelle, elle crée un bestiaire enfantin et symbolique peuplé d’animaux hybrides et singuliers. Sculpture, peinture ou collage, elle ne cesse de multiplier les expérimentations graphiques. Inspirée par les civilisations anciennes, l’art primitif, Picasso ou encore Le Douanier Rousseau, elle développe une poésie graphique et chimérique.
Après Micha au cirque, que Julie, libraire de candide, avait déjà beaucoup aimé, découvrez cette fois-ci un monde où eau, migration et sons se mêlent.
Et pour les absents, vous aurez jusqu’au 12 novembre pour admirer quelques collages originaux !
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Du 25 septembre au 19 décembre, l’espal expose un travail à quatre mains, celui de Paul Cox et Benoît Bonnemaison-Fitte (dit Bonnefrite). Visites commentées et ateliers gratuits sur inscription auprès du lieu.
» Pourquoi réunir dans la même exposition deux artistes différents, Benoît Bonnemaison-Fitte (dit Bonnefrite) et Paul Cox (qui, lui, ne possède aucun sobriquet culinaire) ? Parce que ces deux gaillards partagent autant de points communs que, disons, Laurel et Hardy ou Simon et Garfunkel : même pluralité dans la pratique artistique (bien malin qui pourra dire s’ils sont plutôt dessinateurs, peintres, graphistes, illustrateurs ou affichistes) ; même générosité dans le trait et dans la manière d’occuper l’espace (car chez eux, le monde n’est jamais clos, mais toujours infini) ; et même capacité à titiller la curiosité des enfants autant qu’à satisfaire l’appétit des adultes…
Et qu’y verrez-vous, à cette exposition ? Pour l’instant, nul ne sait, les principaux intéressés pas plus que les autres. En effet, ce n’est qu’une semaine avant le vernissage que ces deux loustics adeptes du « hic et nunc » débarqueront avec leurs crayons, leurs pinceaux, leurs brosses et leurs couleurs éclatantes pour inventer sur place et dans le moment présent ce qui ne saurait être inventé ailleurs, une semaine avant ou une semaine après. Impossible, pour eux, de vous refourguer un projet que chacun aurait élaboré dans son coin : ça serait contraire à leur credo qui est le plaisir de faire ensemble…
Mais ils devront quand même « assurer grave », comme disent les jeunes, puisque cette exposition sera suivie d’un travail d‘édition et de sérigraphie, l’idée de ces deux lascars étant de pouvoir vous offrir gratuitement un livret et une affiche en guise de souvenirs (on est généreux ou on l’est pas). Il serait donc triste que le livret soit vide et que l’affiche soit vierge. Mais c’est fort peu probable : l’angoisse de la page blanche, Bonnefrite et Cox ne connaissent pas… »