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Gilles Barraqué

Gilles Barraqué

Les jours communs, Gilles Barraqué ignore cette phrase de Paul Valéry « Les véritables artistes doivent s’interdire de pouvoir faire sûrement et immédiatement tout ce qu’ils veulent. » Ecrivain-lecteur-voyageur-cuisinier-épicurien-poète-homme de lettres-musicien tout à la fois, il aspire par-dessus tout à « prendre du plaisir à écrire, au gré d’une humeur parfois fantasque », joyeusement déraisonnable, sur les traces de Raymond Queneau, Georges Perec, Collodo, ou encore de Michel Tournier, en une rhapsodie d’ivresses et de jeux, de « variation, extension », où tête, corps et cœur cherchent le vertige. Parce que la lecture n’est autre qu’un « grand voyage, tous azimuts », le capitaine du navire se doit de cultiver l’incertitude et la fantaisie, les entorses aux règles, la foi dans les rêves, sans oublier cette question en forme d’exhortation « qu’en pensez-vous ? ». À l’occasion, aussi, il peut vous adresser une photographie de tarte aux phrases. Les autres jours, il lui arrive de chercher une chemise de couleur rouille, certainement pas d’un orange clinquant, avec, on ne se refait pas, de « petits motifs pour une discrète fantaisie. ».

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