Ce catalogue a été coédité en 2002 avec les Archives municipales de Nantes à l’occasion de l’exposition Vert nantais : histoire du mobilier urbain (Nantes, XVIe-XXIe siècle) réalisée par les Archives municipales de Nantes et présentée à la chapelle de l’Oratoire. Les « objets et décors de la rue » qui y sont exposés apparaissent comme les discrets jalons d’une histoire des infrastructures urbaines, diversement partagée au fil des siècles entre recherche esthétique et souci de fonctionnalité. On retrouve parmi eux les éléments de mobilier urbain produits par l’entreprise de fonderie Voruz, qui a fait l’objet d’une monographie éditée par MeMo, intitulée L’Industriel et la cité : Voruz, fondeur nantais. Le présent ouvrage témoigne aussi de l’histoire industrielle, patrimoniale, économique et sociale de Nantes, envisagée cette fois-ci sous l’angle de l’urbanisme. Au fur et à mesure de ses aménagements et de sa modernisation, la ville a accueilli un matériel urbain de plus en plus varié et innovant, tout en répondant également à un souci de valorisation des espaces.

L’organisation de l’ouvrage permet de décliner tous les objets familiers du lecteur citadin, classés selon leur fonctionnalité : « éclairage », « eau et hygiène », « parcs, squares et jardins », « affichage », « horloges » et « transports ». Seul le premier chapitre consacré aux « couleurs » se rapporte directement à l’esthétique : il rappelle l’histoire du « vert nantais », traditionnellement employé dans le secteur sauvegardé, qui donne son titre au livre et sa couleur à la couverture, tandis que les nouveaux objets dessinés par la société Dauphin Adshel qui investissent les autres quartiers se distinguent par leur teinte gris acier. L’histoire du mobilier urbain est aussi une histoire de représentations et de couleurs.

Coédité avec les Archives municipales de Nantes. Coédité avec les Archives municipales de Nantes à l’occasion de l’exposition réalisée par les Archives municipales de Nantes et présentée à la chapelle de l’Oratoire du 21 septembre au 10 novembre 2002. Textes de Véronique Guitto, Xavier Trochu et Pierre Chotard. Avant-propos de Jean-Marc Ayrault.